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La première étape de la récolte d’informations se présenta sous forme d’enquête. À l’aide d’un carnet élaboré par nos soins nous sommes allés à la rencontre de la population du quartier afin de leur poser quelques questions. Ces dernières portaient sur les endroits qu’ils appréciaient dans le quartier ; ceux dont ils avaient peur ; les limites du quartier (à l’aide d’une carte), et pour finir, leurs héros locaux.

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La deuxième étape prit vie lors du Parasol à Paroles en mars dernier. Le principal outil était un jeu de cartes créé par rapport au quartier et personnalisé en fonction des réponses récoltées lors de la première étape. Il permit ainsi la narration et amena les gens à créer. Nous avions également un atelier « badges » pour permettre aux habitants de s’exprimer sur leurs héros de quartier et créer plus d’interactions.

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La troisième étape se déroula en trois demi-journées d’ateliers à l’ESA Saint-luc Liège. Grâce au premier atelier, nous avons pu pousser nos outils plus loin et mieux les adapter. Cinq ateliers furent mis en place :

Atelier Carte :

Le quartier est divisé selon une grille et imprimé. Le participant choisit un carré (un morceau de la carte) et imagine son quartier, tel qu’il le voit dans son idéal,puis le dessine. Il enregistre ensuite sa voix, grâce à un dispositif, dans le but d’expliquer son œuvre.

Grâce à un code Processing et une tablette, son explication est associée à son carré sur la même carte en miniature et permet au candidat de créer une interaction en touchant son carré, déclenchant son enregistrement.

Atelier Typographie :

À partir des lettres B-A-V-I-E-R-E, chaque participant dessine ce que le quartier lui évoque.

Atelier Jeu de cartes :

Le participant pioche une carte de chaque catégorie, ce qui lui donne un contexte avec une qualité, un défi, une date, un lieu, un héros. À partir de là, il doit imaginer une histoire et la représenter en dessin.

Atelier Création de signes : suivant le protocole de Fabrication Maison, le participant liste, dans un premier temps, tous les mots qui lui évoque le quartier de Bavière. Il dessine ensuite chacun de ces mots au marqueur. L’étape finale consiste au mix de deux dessins formant alors un nouveau symbole.  Les symboles les plus intéressants pour le quartier de Bavière sont redessinés à la peinture.

Atelier Dessin numérique : À l’aide d’un tablette graphique et d’une projection au mur, le participant dessine un élément que Bavière lui inspire.