Un appareil photographique à sténopé se présente sous la forme d’une boîte dont l’une des faces est percée d’un trou minuscule qui laisse entrer la lumière. Sur la surface opposée à cette ouverture vient se former l'image inversée de la réalité extérieure, que l'on peut capturer sur un support photosensible, tel que du papier photographique. Comme l'œil, le sténopé capture des images inversées du visible.
La construction d'un sténopé est extrêmement simple. Il suffit d’une boîte étanche à la lumière. Son intérieur doit être recouvert d’une substance noire et mate pour éviter la réflexion des rayons lumineux. L’une des faces est percée d’un petit trou, à l’aide d’une aiguille à coudre par exemple. Ce petit trou, qui est le sténopé à proprement parler, peut être percé dans un matériau différent de la chambre noire et être monté sur celle-ci comme un objectif photographique classique. (Wikipedia)
Nous avons choisi ce canal comme métaphore à la fragilité des conditions dans lesquelles vivent les personnes sans-abri mais aussi le passage délicat en « housing-first ». Ce moyen artistique sera disponible dans l’atelier mobile, les intervenants seront invités à répondre à ces questions à travers une photographie: « Qui je suis, où je suis? ». Lors de ces réalisations, nous capterons également des moments de vie qui alimenteront un journal.